and the tears come streaming down your face. carlee. (001)
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Carlee Stryder
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Sujet: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Sam 21 Fév - 19:12
PROLOGUE. La fin était proche, imminente. J’entendais ces voix dans ma tête. Chagrin, rage, bonheur, amour. Tant de sentiments qu’il m’était permit d’explorer. Mais à quel prix ? « Je l’aime tellement. » « Je commence sérieusement à en avoir ma claque de celle-là. » « Oh tiens, pas mal celle-ci ! Je ferai bien de… » « Si seulement j’avais pu rester un peu plus ! » « NAAAAAAAN. » Je secouai la tête vigoureusement, mais même ce geste ne pouvait faire taire ces voix étrangères. Aucun geste ne le pouvait. Je me pris la tête entre les mains, me mit à me balancer d’avant en arrière, assise en tailleur. Je fermai les yeux, tachant de réunir toutes les forces qu’il me restait pour ne pas succomber à la tentation de prendre un couteau et de me le planter dans le bras. De prendre une corde et de me pendre. Mes points serrés à coté de mon visage, mon corps était secoué de spasmes. Des larmes haineuses coulaient le long de mes joues. Mes paupières closes laissaient ce flot ininterrompu de perles transparentes danser sur ma peau rouge. Et je priai. Priai que tout cela cesse. Que le mal disparaisse. Et que le cours de ma vie reprenne.
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Sujet: Re: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Sam 21 Fév - 19:13
It's a new dawn. J’étais le troisième enfant de la famille Stryder. La cadette des deux premiers, l’aînée des deux derniers. Si l’on remontait dans mon arbre généalogique, on pouvait s’apercevoir que nombre de mes ancêtres vivaient à Crémone La petite ville avait toujours regorgée de Stryder, une famille ancienne mais surtout nombreuse. Ironie du sort, mon père était également le troisième de sa famille, ma mère, la troisième de la sienne. Et même si cela semble être une banalité comme une autre, je me suis toujours sentie fière d’être la troisième. « Comme Papa et Maman ». Mais ce que je ne savais pas alors, c’est que ce qui était à mes yeux une fierté virerait bientôt en un cauchemar d’une réalité saisissante.
Dans ma famille, nous sommes très religieux. La messe du dimanche matin était obligatoire et quiconque ne suivait pas cette règle était privée de sortie pour deux semaines entières. Pour moi qui ne sortais pas beaucoup, cela n’aurait pas été trop pénalisant, mais jamais je n’avais manqué une messe. Je faisais partie de cette catégorie de personnes qui ne se faisaient pas remarquer. J’étais effacée sans être timide. A vrai dire, peu de personnes au lycée me connaissaient, j’étais la femme invisible, en quelque sorte. Mes vêtements étaient banals, dans la normalité. Pas de couleur flash, de bijoux superflus, de marques sur mes affaires. Tout était fait pour que je passe inaperçue car j’avais horreur d’être au centre de l’attention. Pour certains, cette caractéristique était un défaut. Mais je suis comme ça et j’aime l’être. Je n’aime pas non plus que l’on me classe dans telle ou telle catégorie. Vous savez au lycée, il y a les intellos, les populaires, les poupées barby, les ken qui suivent, les accros aux jeux vidéos, etc. Ou alors c’est : les littéraires, les économiques, les scientifiques. Toujours, toujours des groupes, toujours des degrés de popularité. Moi je pense que je n’appartenais à aucun de ces groupes pour la simple et bonne raison que d’un point de vue externe, je n’existais pas. Bon j’étais une littéraire, d’accord, mais à part ça il était quasiment impossible de me classer où que ce soit. Et ce n’était pas plus mal. De toute façon, peu de personnes me connaissaient. Il y avait juste Luke. Un ami d’enfance, celui-là je le connaissais depuis la maternelle. Nous avions évolués ensemble. Du petit blond à lunettes bleues peu sûr de lui et mal à l’aise avec son corps, il était devenu « Lucky », le roi du Lacrosse, au corps athlétique et aux mille et unes admiratrices. Et malgré ces changements radicaux, il n’avait pas changé vis-à-vis de moi et restait mon meilleur ami. Peut-être la seule chose qui me faisait exister par rapport aux autres. Car tout le monde rêvait d’être au moins la meilleure ami de Luke Marshall. Sauf que moi, je ne l’étais pas par intérêt.
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Sujet: Re: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Sam 21 Fév - 19:13
It's a new day.Tout allait pour le mieux jusqu’à ce jour où tout bascula. Ma vie calme, paisible allait rapidement virer à l’enfer à partir du cinquantième anniversaire du départ des Sodanovitch. Je m’en souviens comme si c’était hier. La journée était pluvieuse, les nuages parsemaient le ciel comme souvent dans la petite ville du nord des Etats-Unis. Je devais me rendre chez Luke, lieu que je connaissais aussi bien que ma propre maison. Les personnes étaient peu nombreuses dans les rues du fait des irrégularités de la météo. Je réajustai mon écharpe autour de mon cou, emmitouflée dans un chaud manteau que j’avais récupéré d’Alice, ma sœur aînée. Mes mains dans mes poches, je parcourai la distance me séparant de chez Luke d’un pas rapide. Je rencontrai une ou deux personnes dans les rues. En plus de la météo, le souvenir de la famille Sodanovitch se faisait pesant en ce jour. Cette famille qui, même cinquante ans après, flottait toujours dans les esprits des plus anciens et fichait la terreur aux plus jeunes. Je haussai les épaules à ce souvenir. Toutes ces histoires n’étaient que des mythes, et n’aboutissaient à rien de bien intéressant sinon de se faire peur. Je finis par arriver devant la maison de style victorien qu’habitait la famille de Luke. A l’origine, elle accueillait une famille nombreuse : Luke était également le troisième de sa famille, coïncidence ou pas, et avait trois sœurs. Mais après le divorce de ses parents, il ne restait plus que sa mère et les deux plus jeunes sœurs, l’aînée ayant prit son indépendance. Je me souviens avoir réconforté Luke dans les moment les plus difficiles : voir ses parents se battre, se disputer des biens matériels, parfois de façon puérile, n’était jamais facile pour un garçon de douze ans. Je finis par sonner à la porte et il ne fallut que dix secondes à Lacey, la quatrième enfant de la famille, âgée de six ans, pour venir ouvrir la porte, un grand sourire esquissé sur ses fines lèvres. « CARLEE ! » « Lacey, comment vas-t.. » « LUCKYY ! CARLEE EST LA ! » « Merci Lacey ! » Elle m’ouvrit la porte et j’entrai dans le hall de l’entrée. Luke ne mit pas longtemps à apparaître, la mine préoccupée. Cependant, quand il me vit, un sourire apparu sur ses lèvres. Je ne manquais jamais ce genre de détail. Il vint jusqu’à moi, m’embrassa sur les deux joues avant de se reculer un peu. Je vis tout de suite que quelque chose n’allait pas. Je le connaissais depuis trop longtemps, il ne pouvait rien me cacher. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » « Viens, monte. » Je le suivis dans les escaliers tandis que la petite Lacey repartait dans le salon. J’avais emprunté ce chemin tellement de fois que même avec un bandeau sur les yeux, j’aurai su reconnaître le chemin. J’arrivai dans la chambre mal rangée de l’adolescent. C’est bien connu, un mec de dix-huit ne peut pas avoir une chambre rangée. Mais je ne dis rien, attendant que Luke me dise ce qu’il se passait. Je m’assis sur le petit fauteuil rouge vin et l’observai faire les cent pas devant moi. « Alors, Luke ? » « Je… » Il hésita, se figea devant moi, respira un grand cou, ouvrit la bouche et finit par se raviser. Il fronça les sourcils et finalement, il se mit à parler quand ses traits se détendirent. « Ce n’est rien. Juste un appel de Jackson. Tu sais combien il m’est difficile de recevoir encore ses appels, c’est à peine si j’arrive à avoir une conversation calme avec lui. » J’attendis, l’observai. Il mentait. Ce ne pouvait pas être juste un appel de son père. Car à chaque fois qu’il mentait, il se mettait à jouer nerveusement avec ses mèches blondes. Or, ses doigts étaient justement dans ses cheveux. J’haussai un sourcil : « Il n’y à que ça, tu es certain ? » « Je… oui, bien sûr. Et c’est déjà bien assez ! » Il soupira, et se jeta sur son lit. Mon regard se dirigea vers la table de chevet et vit la photo d’Ashley y trôner à coté de la petite lampe marron. Ashley était sa petite amie actuelle, une fille gentille qui n’était pas exactement comme toutes les filles qui courraient après le garçon. Mais même s’il disait à qui voulait l’entendre qu’il était dingue d’elle, je savais pertinemment qu’il n’était pas amoureux. A nouveau, je soupirai, fuyant du regard le sourire angélique de la jeune fille. « Et toi quoi de neuf ? » « Rien de spécial ! Hier j’ai été à la bibliothèque et… » Je me figeai. Une douleur me traversa la tête. Mais n’était guère familière, j’avais déjà eu quelques migraines et mal de tête. Celui-ci ne ressemblait pas à ça. Je ne pu réprimer un cri d’horreur quand la douleur persista, monta en puissance. C’était comme si on me donnait de grands coups de marteaux dans le crâne. Soudain, une voix s’éleva dans ma tête : « J’espère seulement qu’elle parviendra à lui rendre le sourire, lui qui parait si préoccupé aujourd’hui… ». C’était la voix de Mary. La mère de Luke qui se trouvait dans la pièce voisine. Je me pris la tête entre les mains, incapable d’ouvrir les yeux tellement la souffrance était présente. Je ne pouvais pas voir la réaction de Luke, mais je sentis sa main sur mon épaule. Soudain, un grand chagrin m’envahit, nu sentiment inconnu que je n’aurai pas éprouver en temps normal. J’enfouis la tête encore plus entre mes mains, me mordant la lèvres inférieure jusqu’au sang pour réprimer de nouveaux cris déchirants. « Je ne sais pas quoi faire, qu’est-ce qui lui arrive ? ». Cette fois, c’était la voix de Luke. Je me débattis, ouvrit les yeux qui laissaient les larmes s’échapper et couler sur mes joues. Je vis entre ce voile de larme le visage de Luke, affolé, et de ma main droite, je le poussai en arrière. Je pris alors mes jambes à mon cou, et sortit de la chambre en coup de vent, dévalant les marches et sortant de la maison sans même avoir pu dire un mot. Je couru dans les rues, des dizaines d’émotions me parcourant sans que je ne puisse savoir d’où cela venait. Et il y avait cette douleur transcendante que je ne parvenais à calmer. Je finis par arriver dans le parc, sous les trombes de pluie et me blottis dans un coin, contre un grand arbre majestueux, les torrents de larmes se mêlant à la froideur et au goût amer de la pluie. La fin était proche, imminente. J’entendais ces voix dans ma tête. Chagrin, rage, bonheur, amour. Tant de sentiments qu’il m’était permit d’explorer. Mais à quel prix ? « Je l’aime tellement. » « Je commence sérieusement à en avoir ma claque de celle-là. » « Oh tiens, pas mal celle-ci ! Je ferai bien de… » « Si seulement j’avais pu rester un peu plus ! » « NAAAAAAAN. » Je secouai la tête vigoureusement, mais même ce geste ne pouvait faire taire ces voix étrangères. Aucun geste ne le pouvait. Je me pris la tête entre les mains, me mit à me balancer d’avant en arrière, assise en tailleur. Je fermai les yeux, tachant de réunir toutes les forces qu’il me restait pour ne pas succomber à la tentation de prendre un couteau et de me le planter dans le bras. De prendre une corde et de me pendre. Mes points serrés à coté de mon visage, mon corps était secoué de spasmes. Des larmes haineuses coulaient le long de mes joues. Mes paupières closes laissaient ce flot ininterrompu de perles transparentes danser sur ma peau rouge. Et je priai. Priai que tout cela cesse. Que le mal disparaisse. Et que le cours de ma vie reprenne.
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Sujet: Re: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Sam 21 Fév - 20:13
It's a new life.C’est ainsi que ma vie a changé du tout au tout. Sortir était devenu une épreuve douloureuse. Rester chez moi n’était pas non plus la solution : j’avais trois sœurs, un frère et deux parents qui y vivaient, les émotions étaient nombreuses et me pesaient au quotidien. De violentes migraines firent leur apparition et chaque jour apportait son lot de mal de crâne. La plupart du temps j’essayais de dormir pour oublier les maux de têtes mais dans mes rêves je me retrouvais en train de courir dans la rue, devant des émotions qui me pourchassaient. Et la course contre la montre commençait, recommençait sans jamais pouvoir s’arrêter. Je ne parvenais jamais à chasser ces nouveaux démons. Ma mère m’a envoyée chez le médecin, et après la douloureuse épreuve de la salle d’attente malgré le nombre minime de patients, il me dit que je devais faire des scanners et autres trucs de ce genre. Je déteste la science, comment aurais-je pu comprendre quoique ce soit à son charabia médical ? Bref, j’ai suivi ses conseils mais les scanners ne montrèrent rien d’anormal. Alors, je continuais de me recroqueviller au fond de mon lit, oreiller sur mes oreilles, tentant tant bien que mal de faire taire ces voix. Sans résultat notable.
Les premiers jours, j’ai manqué les cours, le lycée étant un nid d’émotions trop diverses et variées pour ma pauvre tête. Moi qui ne manquais jamais une seule heure de cours, cela me changeait. Mais c’était bien trop dur de devoir supporter ces bribes de pensées, ces émotions qui m’envahissaient, étrangères. Quant à Luke, il se fit plus discret lui aussi, j’ignorais la raison de cet éloignement, peut-être était-ce du à ma réaction de l’autre jour ? Toutefois, j’étais certaine qu’il me cachait quelque chose, sa préoccupation de la dernière fois en était bien la preuve. Je ne savais pas trop quoi penser, restais tapie dans ma chambre que je partageais avec ma sœur aînée, Alice. Elle avait dix neuf ans, soit un an de plus que moi et parfois la cohabitation était difficile vu mon état. L’épreuve de la messe du dimanche matin était elle aussi difficile. L’église, remplie, était pleine de personnes, de tout âge, des deux sexes, et il était souvent difficile pour moi de faire abstraction de ces émotions qui me submergeaient à la moindre occasion. Au fil des jours, la souffrance devint plus supportable. Elle n’avait certes pas disparu mais je commençais à m’y habituer. C’était une douleur que je ne savais guère contrôler, qui me donnait des maux pas possible mais que je me devais de supporter. Je finis par retourner au lycée. Si je n’avais pas été l’élève invisible que j’avais toujours habiter, on aurait peut-être remarqué à quel point j’avais maigris, à quel point ma peau était blafarde, mes yeux tristes. A chaque fin de cours, je courrai à la bibliothèque, là où le nombre d’élèves était réduit, loin de la cafétéria et de ses centaines d’élèves, de ses centaines de pensées toutes différentes les unes des autres. De cette haine, de cet amour. Des désirs, de la peur. Moi qui avait toujours recherché l’invisibilité, aujourd’hui, je cherchai la solitude.
J’avais peur.
Carlee Stryder
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Sujet: Re: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Dim 22 Fév - 23:22
HORS-JEU . . . . . . . . . .
PSEUDO -Gwn. AGE -17. COMMENT AVEZ-VOUS DENICHE LE FORUM ?Crapette ♥ COMMENTAIRES SUR LE FORUM -Magnifique design, quant à l'intrigue, j'en suis tombée amoureuse ! FREQUENCE DE CONNEXION -Tout dépend. 5/7 en moyenne. AVATAR RESERVE -Ashley Greene.
Grace Ferland
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Sujet: Re: and the tears come streaming down your face. carlee. (001) Dim 22 Fév - 23:30
Yeah : )
J'adore Carlee déjà (L) Bienv'nue Gwenoux' : D
Validaciòn tout de suiiite 8D
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