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when you feel so tired but you can't sleep. free.

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Carlee Stryder
• HERITIERE DE CIRCE.

Carlee Stryder


Age : 33 Date d'inscription : 21/02/2009 Nombre de messages : 15 Pseudo : Gwn. Music : Felling good - Muse. Quote :

when you feel so tired but you can't sleep. free. Vide
MessageSujet: when you feel so tired but you can't sleep. free.   when you feel so tired but you can't sleep. free. EmptyLun 23 Fév - 21:55




    La joie m’envahit à la seconde même où Alice mit un pied sur la dernière marche de l’escalier du premier étage. Du fond de mon lit je pouvais ressentir ce bonheur qui s’installait en moi. Un bonheur inconnu, étranger, dont j’aimerai être à l’origine. Je me recroquevillai sous ma couette, attendant l’instant où Alice ouvrirait la porte à la volée, un grand sourire dessiné sur ses belles lèvres. Il ne fallut guère plus de dix secondes pour que cela se réalise et à mon grand désarroi, ma chère sœur se jeta également sur mon lit, m’écrasant légèrement au passage.
    « Quand vas-tu enfin te décider à sortir, un peu ? »
    « Alice, espèce d’idiote, tu m’écrases là ! »
    « Quand ? »
    « Quand je cesserai enfin d’avoir mal à la tête ! »
    « Rooh. »
    Je me risquai à un coup d’œil et assistai au soupir de mon aînée. Il m’était si dur d’être proche d’elle, ses émotions changeaient tellement souvent. Elle surprit mon regard et me scruta du sien. A ce même moment, un doux chagrin m’envahit. Et en effet, le regard de ma sœur était voilé de tristesse. Elle finit par se lever et aller s’allonger sur son propre lit, fixant le plafond, immobile.
    « Pourquoi étais-tu si joyeuse en entrant ? »
    La question m’avait échappée, preuve de ma curiosité inconsciente. Je me redressai sur mes couvertures, jetant de furtifs coups d’œil à Alice. Celle-ci me regarda, hésitant :
    « Comment tu le sais ? »
    « Peu importe. »
    Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres, et elle mit un peu de temps à me répondre :
    « Jake. »
    « Oh. »
    Je n’en dis pas plus, et me mis à mon tour à observer le plafond de la chambre. Rien de très intéressant, bien sûr, mais je m’efforçai de retrouver mes propres émotions et non pas celles de ma sœur. Il était toujours difficile pour moi de contrôler ces ressentis, je ne me contrôlais absolument pas. Je passai ma main sur mon front, plissai les yeux sous la contrainte de l’effort. Mais la tristesse avait laissé place à la perplexité d’Alice, et je n’arrivai pas à m’en débarrasser. « Jake ». Je me redressai immédiatement, m’assis en tailleur et lançai un regard noir à mon aînée :
    « S’il te plait, contrôle-toi, merde ! »
    Je me levai, furibonde, et claquai la porte en sortant de la chambre, n’ayant aucune envie de continuer à ressentir un amour naissant qui ne me concernait même pas. Je dévalai les marches de l’escalier, attrapai mon manteau noir sur le porte manteau et sortis de la maison en claquant à nouveau la porte. Par chance, le soleil était au rendez-vous. Je rabattis la capuche de mon sweat blanc sur ma tête et sortis de l’allée, visage baissé vers le sol. Le regard perdu, je ne levai la tête que pour voir l’état des rues, autrement dit voir si d‘autres personnes se baladaient. Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas promenée dehors, en dehors des cours, que je ne m’étais pas laissée tentée par les rayons de soleil. Je respirai un grand coup, une sensation de liberté me prenant tout à coup. Je traversai les rues, lentement, consciente de la chance que j’avais d’être quasiment seule, car les promeneurs étaient rares. Il était dix-neuf heures et il faisais juste assez bon pour pouvoir se promener, le soleil terminant sa ronde mais me faisant profiter de ses derniers instants de luminosité et de chaleur. Je remontais la petite rue qui rejoignait la rue principale que j’empruntai. Je passai devant plusieurs petites boutiques et arrivais devant le Starbucks quand je m’arrêtai, le regard posé sur la façade du café. J’hésitai, plongeai ma main dans mes poches et sentit sous mes doigts quelques pièces. Oui, je devais avoir assez pour un café. Je rejoignis la porte pour y entrer et vérifiai que l’endroit n’était pas trop peuplé. Heureusement seules trois personnes étaient installées au fond du café, une aubaine pour moi dans un lieu aussi populaire. Je poussai la porte et rejoignis une table déserte devant laquelle je m’assis. J’observai dans un premier temps la carte, que je connaissais pourtant quasiment par cœur à force de l’avoir consultée. La curiosité m’envahit alors et je sentis ma nuque brûler sous le poids des regards inquisiteurs. Je me retournai sur moi-même, observant les trois adolescents assis plus loin avant de retourner à ma consultation de la carte. Je la reposai, optant pour le café basique par excellence, et enlevai mon manteau, remettant la capuche de mon sweat par la même occasion. La serveuse arriva, je commandai un café, évitant de me plier à ses regards. Finalement, je me retrouvai seule à ma table et mon regard se posa sur la salière. En vérité j’étais très loin du café, j’étais tout ailleurs, mes pensées me guidant Dieu sait où.
    Mais quand le bruit d’un raclement de chaise se fit entendre, je revins immédiatement à la réalité. Je levai le regard pour voir qui venait, perplexe.
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