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oh my, what an **** he has. finished off. (003)

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Bria O'Neil
• HERITIER DE CIRCE.

Bria O'Neil


Age : 33 Date d'inscription : 23/02/2009 Nombre de messages : 3 Pseudo : Music : Quote :

oh my, what an **** he has. finished off. (003) Vide
MessageSujet: oh my, what an **** he has. finished off. (003)   oh my, what an **** he has. finished off. (003) EmptyLun 23 Fév - 23:03




    ONE


    Comme tous les matins, le satané réveil sonne. Et comme tous les matins, B arrive à ne pas l’entendre. Pourtant, dieu sait que cette foutue machine pousse des cris stridents, comme si on frappait une place en fer avec un marteau avec un rythme effréné. Il s’imaginait une fanfare de cymbales marcher en cercle autour de son lit, mais quand B se livrait à ce genre de pensée, il se perdait rapidement et se rendormait paisiblement. C’est seulement quand la fanfare reprit du service une seconde fois qu’il se réveilla en sursaut, attrapant au passage l’objet du crime : le réveil. Il mit un terme au supplice et resta quelques secondes à scruter le cadran numérique. Il n’en croyait pas ses yeux : il avait réussi à éviter d’être en retard, chose qu’il craignait tant. Les réveils et B ne font pas bon ménage.

    Il reposa le réveil, sauta du lit et ouvrit les stores. Le soleil illuminait toute la rue en contrebas, et comme d’habitude, Madame Check Out If Everything’s Well était sur son balcon, paire de jumelle dirigée vers B. Elle satisfaisait chaque matin ses pulsions de voyeurisme et légitimait ses faits en affirmant qu’elle ne faisait que « vérifier que tout soit normal ». B s’était très vite habitué à ce rituel matinal. Le simple changement qu’il a effectué fut de dorénavant mettre un caleçon pour dormir, au grand dam de la sexagénaire. Il adressa un signe de la main à Madame Check Out qui répondit en tapotant son poignet : elle avait raison, B devait se dépêcher afin de ne pas être en retard pour le premier jour de l’année scolaire. Sa première rentrée à Cremone High. Du moins, en tant que professeur. B avait encore du mal à réaliser qu’aujourd’hui, il n’allait pas tranquillement se diriger vers une place afin d’écouter un cours. Non, aujourd’hui, il allait faire le cours. Il était dans un état d’excitation anormal et il savait comment dégager cette énergie débordante : il attrapa la télécommande de sa vieille chaîne hi-fi, ouvrit le compartiment à disque et mit la main sur un album qu’il appréciait particulièrement. Here’s Litlle Richard. Il appuya sur le bouton play et machinalement se mit à chanter et danser dans son petit trente mètres carré.

    « Wop bop a loo bop a lop bam boom! »


    Il augmenta le volume alors que Little Richard se lançait dans le premier couplet de Tutti Frutti. B se déhanchait sur la voix du révérend Richard tout en exprimant ses talents de chanteur. Il n’allait sûrement pas devenir la nouvelle idole américaine, mais dans son petit appartement du centre de Cremone, personne ne pouvait l’empêcher d’essayer de chanter. Pas même la mémé d’à côté qui était déjà en train de taper le mur commun avec son balai. Il jeta la télécommande sur le lit et n’eut à faire qu’un seul pas pour se retrouver dans la cuisine. B habitait un deux pièces –salon ouvert sur la cuisine, salle de bain, rien de plus, rien de moins. Son lit servait de canapé, la bibliothèque de garde manger et il avait une vue plongeante d’où il dormait sur la kitchenette équipée. Il appuya sur le bouton de la cafetière qui émit des grondements sonores. Le café était son péché : il en buvait des litres. Chez lui, chez Starbucks (l’organic shade grown mexico est définitivement le meilleur au monde), au lycée. Il avait toujours une tasse de son or noir dans la main. Alors que le café coulait, il passa devant la fenêtre. Madame Check Out l’épiait toujours et se balançait sur sa chaise à bascule. Elle devait entendre d’où elle était la musique, volume au maximum, qui résonnait chez B. Ses lèvres bougeaient : elle était sûrement en train de chanter.

    B sourit à la grand-mère afro américaine et se dirigea vers une commode qui servait de mini armoire ainsi que de meuble à télévision. Il tira vers lui un pantalon noir et une chemise blanche, autant faire classe dès le premier jour. Il extirpa un boxer du fond d’un tiroir et tomba par hasard sur une cravate qu’il recherchait depuis plus d’un mois. Il la fit tourner au dessus de sa tête et la lança vers la porte de la salle de bain. Une demi-heure plus tard, il était douché et habillé. Madame Check Out était rentrée s’occuper de sa horde de chats. B sortit de la salle de bain minuscule et se dirigea vers la kitchenette où il s’accroupit devant le micro-ondes, qui servait également de miroir. Il avait cassé le sien pendant le déménagement –de la maison de ses parents à cet appartement, soit sept cents mètres. Les huit ans de malheur qui pesait déjà sur sa tête l’empêchaient cependant d’en acheter un autre. Car le brun ténébreux qui regardait son reflet dans la porte vitrée de l’appareil électroménager était un brin superstitieux –surtout, il n’avait plus d’argent sur son compte bancaire. Il passa ses mains sur son visage qui arboraient une barbe de deux jours et une moustache naissante et ébouriffa ses cheveux avant de les ramener en arrière. Il attrapa ses lunettes sur le sommet du micro-ondes, s’inspecta une nouvelle fois et se redressa. Il était prêt. Tout était prêt. Il attrapa son peacoat noir et sa sacoche en cuir. Et alors qu’il s’apprêtait à sortir de chez lui, le téléphone retentit. Pas encore habitué à avoir ce genre d’appareil chez lui, il resta immobile quelque instant avant de se diriger hâtivement vers la commode –car ce meuble accueillait également le téléphone !

    « Bria O’Neil speaking. »
    « I wish you good luck, sweetheart! And don’t forget your keys! »


    B regarda par la fenêtre. Madame Check Out, son téléphone en main, lui faisait des grands signes. B lui sourit et raccrocha. Avant de repasser le seuil de la porte, il attrapa ses clefs de voiture sur le bar.

    * * *





    TWO


    __________B gara sa vieille voiture dans le parking … réservé aux professeurs. Il entra dans la salle … réservée aux professeurs. Il utilisa la machine à café … réservée aux professeurs. Merde, il était professeur ! A peine quelques années plus tôt, il errait dans les couloirs de Cremone Hill, allant de salle en salle, de cours en cours. Dans la salle des professeurs, il s’amusa à saluer ses anciens professeurs avant de chercher son propre casier … de professeur. Il était pire qu’un gosse découvrant un monde nouveau. Il déposa quelques livres dans le casier qui portait son nom avant de jeter un œil sur l’horloge. Cinq minutes avant le début des cours. La salle se vidait petit à petit à mesure que les professeurs rejoignaient leurs classes respectives. B en fit de même ; attrapant sa sacoche, il sortit de la salle qu’il convoitait tant étant enfant et se dirigea vers le couloir réservé aux langues où l’attendait son premier cours.
    Lunettes sur le nez, il cherchait la classe 107 où normalement ses élèves de dernière année étaient supposés l’attendre. Honnêtement, il était excité. Son sourire éclatant laissait apparaître toutes ses dents –parfaitement alignées, évidemment– alors que ses yeux se posaient sur toutes les portes, à la recherche de sa salle de classe. Il savait très bien où elle était pour avoir arpenter ses couloirs des milliers de fois, mais il prenait du plaisir à agir ainsi. Il était un nouveau professeur et c’est ce que tous les nouveaux professeurs font, alors en tant que nouveau professeur, B se devait de le faire. Il remonta ses lunettes avec son index et enleva les écouteurs de son vieil lecteur mp3. Il était arrivé.
    Il adressa un léger signe de la tête aux élèves qui le regardaient avant de tourner le regard et les contourner afin d’ouvrir la porte.

    X – Oh my, what an arse he has.

    __________Il réagit exactement de la même façon qu’il aurait réagit si on lui avait pincé les fesses. Il sursauta légèrement avant de se retourner et de regarder qui venait de parler aussi fort de son … postérieur. Bien que l’expression était flatteuse, en tant que professeur, il ne pouvait ne rien faire. Un tiers des élèves n’avait pas bouger d’un cil, l’autre tiers regardait B avec des yeux ébahis, l’autre commençait déjà à émettre des paris : le professeur O’Neil est paranoïaque, ou fou, ou atteint de trouble obsessionnel du comportement. Manifestement, personne n’avait parlé. Personne. Pourtant, B aurait juré avoir entendu quelqu’un... Il reprit ses esprits difficilement et sourit. C’était ce qu’il craignait le plus : être prit pour un énième professeur dérangé. Il se pencha en avant, cherchant les clefs de la salle dans sa sacoche posée au sol.

    X – It is far better when he bends over.

    __________B se redressa nerveusement. Il avait réussi à extirper les clefs de sous des manuels, mais quelqu’un avait encore parlé. Il avait affaire à une voyeuse ? Pendant quelques instants, il s’attendit à voir surgir Madame Check Out de derrière un poteau, mais la possibilité était moindre : quelqu’un d’autre avait parlé. Pourtant, il avait beau examiner les élèves, personne ne semblait avoir entendu la voix féminine parlée, ni trahissait une quelconque culpabilité. L’excitation du début de la journée avait laissé place à un stress intense qui lui faisait entendre des voix. I’m going mad. Bria, buck up. Buck up. Everything’s gonna be alright. Nobody speaks, it is just in your head. Anyway, take a deep breath and go on. Il ouvrit la salle et entra le premier. Il déposa sa sacoche sur le bureau et examina les élèves tout en les accueillant avec un bonjour en français et un sourire qui laissait transparaître toute son appréhension. Une fois tout le monde avait pris place, il s’assit sur le bureau. 08 :00am. Sa première heure.

    B – So, hello everybody. I am going to try to be less hopeless than the other professors who ask whether you were going away during your holidays or not, or whether you spent great holidays or not. We know perfectly well that it is just a way to rub salt in the wound. So, welcome back at school! I' m Bria O' Neil, not need to write it on the blackboard, you are supposed to call me sir. Actually I really don’t care about how you want to call me, as long as you don’t whistle at me not as for a dog. Call me Bria, it’ll be better. So, parlons français maintenant !
    X – Voulez vuu coucher avec moi.

    __________B resta immobile, assis pantois sur le bureau. Qui était la fille qui venait de parler ? Aucuns élèves ne semblaient avoir pris note de la proposition déplacée : personne riait, personne ne faisait rien, à part regarder B. Il se leva, se dirigea vers le tableau après avoir attrapé un feutre et écrivit un numéro.

    B – Page 21. Lisez le texte et répondez au question.

    __________Il entendit alors au moins trente versions différentes du texte. Personne ne parlait, mais pourtant il entendait tous ses élèves lire le texte. Aucunes lèvres ne bougeaient, mais B entendait toutes leurs pensées. Il se prit la tête entre les mains, essayant en vain de reprendre ses esprits qui lui jouaient sûrement un mauvais tour. Mais au lieu de s’atténuer, les voix amplifiaient et bientôt ce fut les pensées de tout les élèves et professeurs présents dans le couloir réservé aux langues qu’il entendit. Titubant légèrement en se relevant, il se dirigea vers la fenêtre la plus proche et l’ouvrit. L’air frais lui fit du bien. Take a deep deep breath. C’était comme si des radiations percutaient sa tête à intervalles réguliers : sa tête lui faisait mal à chaque pulsations de son cœur, pulsations qui avaient doublés de vitesse. Il était aussi essoufflé qu’après avoir couru un 5000 mètres. Il se tenait au rebord de la fenêtre si fortement que les jointures de ses mains blanchissaient. Les voix dans sa tête s’amplifiaient et diminuaient, encore et encore, lui donnant envie de l’éclater contre le mur le plus proche. De la sueur froide coulait de son front et ses mains devenaient moites. Et soudainement, tout s’arrêta. Les voix dans sa tête se turent et B n’entendit plus que les interrogations et chuchotements des élèves derrière lui. Il se retourna, le visage pâle et les yeux injectés de sang.

    B – Don’t worry. I am not going to turn into a werewolf and I shall survive. Cluster headache.


    __________L'excuse de la migraine chronique, aussi bidon qu'elle soit, semblait avoir marché. Mais B savait que quelque chose ne tournait pas rond. Comment pouvez t-il entendre des voix ?

    * * *





Dernière édition par Bria O'Neil le Ven 27 Fév - 17:02, édité 1 fois
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Bria O'Neil
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Age : 33 Date d'inscription : 23/02/2009 Nombre de messages : 3 Pseudo : Music : Quote :

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MessageSujet: Re: oh my, what an **** he has. finished off. (003)   oh my, what an **** he has. finished off. (003) EmptyVen 27 Fév - 16:07



    THREE


    La semaine avait été un calvaire : B restait cloué au lit par une migraine sans précédent. Sa tête semblait tourné à plein régime et lui échauffer tous les méninges, alors qu’une douleur récurrente s’intensifiait jour après jour à l’arrière de sa tête. Les médicaments que son docteur lui avait prescrits n’avaient aucun effet. Pire, les voix ne cessaient de venir et de s’en aller dans sa tête, les sentiments se relayaient. Pendant une minute un amour débordant, plus de la colère, de la tristesse : il n’avait aucune raison de ressentir ses émotions. Il n’était amoureux de personne, n’était en que de lui-même et de cette fichue migraine et n’était triste que pour avoir été obligé de s’arrêter de travailler le lendemain de la rentrée. Quelle impression ! Le destin s’acharnait sur lui ou n’était-ce que son éternel mauvaise chance ? Il arrivait toujours à se mettre dans des situations inextricables, bizarres et loufoques, embarrassantes et gênantes. B est le mec toujours présent au mauvais moment à qui tous les ennuies arrivent.

    Tous les stores étaient fermés dans son appartement, ce qui eu pour effet de rétrécir la pièce et d’assombrir l’ambiance, à tel point que B se croyait être en quarantaine. La voyeuse aux jumelles le harcelait au téléphone, sûrement alarmée par les stores baissés depuis quelques jours. B était dans son canapé lit, boules Quiès dans les oreilles, poche de glace sur la tête et aspirines à portée de main. Il se sentait mou, sans aucune énergie et force. Pourtant, les rayons du soleil qui réussissait à se frayer un chemin à travers les stores lui donnaient une irrésistible envie de mettre le nez dehors. Depuis ce matin, par miracle, les maux de têtes avaient baissé et il n’entendait plus la grand-mère à côté parler à son chat, ni ne percevait les pensées déplacées de la jeune femme qui habitait en face de chez lui : elle cachait bien son jeu. Malgré la douleur, il s’était habitué à ses voix et elles étaient comme un rituel : le matin, mémé parle à son chat ; à midi, la jeune nymphomane se lève au milieu de ses conquêtes et pense à ses ébats de la veille ; puis toutes deux réfléchissent à ce qu’elles allaient manger pour le déjeuner… Par chance, l’immeuble n’accueillait que ces deux personnes et lui-même, les deux autres appartements restant vides.

    Mais malgré cette habitude prise, une question se détachait des innombrables interrogations qui trottaient dans l’esprit de B : pourquoi diable entendait-il les pensées des gens qui l’entourent ? Il avait beau se poser cette question dans tous les sens, il ne trouvait pas de réponse. Et puis, à force, il se lassait de chercher une réponse à un phénomène inexplicable. Et en ce moment même, cloué au lit, sale, dans un appartement qui sentait le renfermé, B en avait marre. Il voulait sortir, chose qu’il avait évité depuis lundi soir. Il se fichait des conséquences, il voulait au moins voir le soleil, humait de l’air frais et voir autre chose que quatre murs et des meubles dans un appartement piteux.

    Pourquoi se pourrir la vie de cette façon ? Okay, il avait peut-être un peu peur. Mais armé de sa tasse de café, ses lunettes sur les yeux, vêtu de son peacoat noir, B était invincible. Il le savait. Et même s'il était un peu près sûr qu'un étau allait essayer de presser une nouvelle fois sa tête jusqu'à en faire un pancake, il prenait le risque. Aujourd'hui, la ville. Lundi, le travail. Seul le temps nous dictera la suite des évènements.



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Bria O'Neil
• HERITIER DE CIRCE.

Bria O'Neil


Age : 33 Date d'inscription : 23/02/2009 Nombre de messages : 3 Pseudo : Music : Quote :

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MessageSujet: Re: oh my, what an **** he has. finished off. (003)   oh my, what an **** he has. finished off. (003) EmptyVen 27 Fév - 16:59

HORS-JEU . . . . . . . . . .
    PSEUDO - lo
    AGE - vieux. (majeur, 18 >.>)
    COMMENT AVEZ-VOUS DENICHE LE FORUM ? emiche.
    COMMENTAIRES SUR LE FORUM - gaping. enfin, le design est =o, l'intrigue est =), ce qui fait que le forum est =o).
    FREQUENCE DE CONNEXION - ça dépend. de 3/7 à 7/7.
    AVATAR RESERVE - gaspard ulliel.
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Grace Ferland
• FONDATRICE;
  HERITIERE D'AMARYLLIS.

Grace Ferland


Age : 32 Date d'inscription : 08/02/2009 Nombre de messages : 50 Pseudo : Melody. Music : Scarecrow and Fungus - Regina Spektor. Quote :

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MessageSujet: Re: oh my, what an **** he has. finished off. (003)   oh my, what an **** he has. finished off. (003) EmptyVen 27 Fév - 21:04

    Bienvenue !

    Validé en tant qu'Héritier de Circe bien entendu : )

    Bon jeu : D
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MessageSujet: Re: oh my, what an **** he has. finished off. (003)   oh my, what an **** he has. finished off. (003) Empty

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