jordan beckett (uc)

HORS-JEU . . . . . . . . . .

PSEUDO -

AGE -

COMMENT AVEZ-VOUS DENICHE LE FORUM ?

COMMENTAIRES SUR LE FORUM -

FREQUENCE DE CONNEXION -

AVATAR RESERVE -

"Je n'ai jamais pensé que ce don était une malédiction, mais ce n'est pas une bénédiction non plus. Après tout je n'ai pas eu le choix, je n'avais rien demandé à personne moi, être normale m'aurai suffit. mais il faut croire que quelqu'un en a décidé autrement et je me retrouve avec ça. J'avoue que parfois c'est pratique mais je ne le contrôle pas assez bien et quand il m'échappe, ça peut faire de gros dégâts. Alors je me suis dit quitte à avoir ce don autant s'en servir, ou plutôt apprendre à s'en servir. Mais remontons au commencement des choses, ça vous aidera à comprendre comment j'ai eu ce don qu'est la manipulation."

Je crois que j'ai toujours connu Cremore, j'y suis née, j'y vis et j'y mourrais surement. Cette ville est à la fois mon berceau et mon tombeau. Je n'étais pas ici par goût mais plus par obligation, alors pour éviter de devenir folle j'avais commencé à apprécier Cremore. Elle n'était pas pire qu'une autre ville, pas mieux juste. C'était le schéma typique de la ville américaine, les maisons alignées qui se ressemblaient, le centre-ville animé et le lycée surtout et la nuit venue les jeunes désabusés qui traînaient comme des âmes en peine à la recherche d'une petite dose d'adrénaline. Quitte à pourrir ici autant servir à quelque chose, j'avais décidé de devenir sociable, de me faire des amis ce qui allait à l'encontre de mon caractère premier. La présence des gens m'insuportait comme pas permis, surtout ces beaufs qui pensaient tout connaître de la vie. Cremore était ma pénitence pour un crime inconnu que j'avais peut-être perpétré dans une vie antérieure, je passais chaque minute de ma triste existence à m'ennuyer. La présence de ma famille en ces lieux avait commencé bien avant ma naissance, ma mère et mon père était tombé "amoureux" de cette ville. Ils avaient donc emménagé juste après leur mariage et avaient décidé qu'ils ne déménageraient plus jamais, une chance pour moi. Ils avaient décidé par ailleurs de fonder une famille, nombreuse de préférence et aujourd'hui je peux dire qu'ils ont atteint leur but. J'ai 3 frères et 2 soeurs, plus moi si vous calculez bien ça fait 6. Et moi je suis la 3ème de cette fratrie, heureusement je ne suis pas la seul à être au milieu. Avoir une famille nombreuse vous pouvez pas savoir à quel point c'est chiant, devoir tout partager, n'avoir aucune intimité. Je me plains souvent c'est vrai mais finalement j'ai une vie plutôt douce. J'ai passé toute ma scolarité à essayer de me faire des amis, car plus on a d'amis moins on a de problèmes. J'étais plutôt appréciée de mes camarades et je passais inaperçu auprès de mes professeurs étant une élève moyenne qui ne participait pas trop. En bref j'étais une fille plutôt banale mais allez savoir pourquoi j'étais plutôt populaire, surtout après de la gente masculine, mais qui voudrais d'un gars d'ici...ils sont trop lourds. J'évoluais dans un monde sans problème ou tout il est beau et tout il est merveilleux, une petite utopie.

Mais un jour, ce doux rêve amère changea pour devenir quelque chose de beaucoup excitant et surtout beaucoup plus dangereux. Ce jour est sans doute le plus important de toute mon existence, il a donc une importance capital c'est pour ça que je vais vous le relater.

FLASH BACK

"Maman j'vais traîner avec des potes au centre commercial."
"D'accord mais ne rentre pas trop tard, tatie Jeanne et tonton Peter vont venir manger."
"Pas de problème, compte sur moi."

C'était les deux ainés de ma mère, elle était la petite dernière d'une fratrie de 3. Je les aimaient bien mais sans plus, ne vivant pas près de chez moi, ils m'étaient un peu étranger. Je détestais le centre commerciale mais j'y allais quand même car c'est là que traînent les kids au states. Je m'y rendis d'un pas trainant pas spécialement joyeuse à l'idée de m'ennuyer en compagnie d'idiots du village. Encore une après-midi gâchée, enfin bon...une de plus ou une de moins ça ne faisait pas de différence. J'avais revêtit ma tenue du dimanche c'est-à-dire un vieux jean et un t-shirt un peu crado au slogan provocateur, un truc qui appartenait à sa mère lors de sa folle jeunesse et une paire de convers qui avait fait leur temps. Tout ça pour vous dire qu'avec ma crinière de lionne mal peigné j'avais une dégaine d'enfer.